Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu le 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Elle sort en 2016 une bande dessinée cathartique sur l'après-Charlie dans laquelle elle écrit une lettre à la Villa Médicis dans laquelle elle voit un havre de paix.
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Dans son incroyable
Journal Anne Frank offre à l'humanité l'un des témoignages historiques les plus poignants de la condition des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. À l'origine, le texte est une collection de lettres qu'elle écrivit à son amie imaginaire Kitty pendant qu'elle et sa famille se cachaient de l'Occupation nazie. Naturelles et lucides, ses pages rédigées dans le secret et la crainte sont parfois l'occasion de réflexions qui dépassent les soucis de la guerre. En témoigne cet extrait à propos de la condition féminine.
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Verlaine avait quitté femme et enfants, emploi et respectabilité pour suivre son amour fou et vivre son idylle charnelle et poétique avec le génial adolescent, incarnation et verbe de la révolte. Après lui avoir tiré une balle, il en vient à la décomposition finale. Cédant aux sirènes de la société (normes, épouse), ce
road-movie trépidant s’essouffle : s’il menace de se suicider, c’est la religion qui annonce son retour !
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Vita Sackville-West (9 mars 1892 - 2 juin 1962) et Virginia Woolf (25 janvier 1882 - 28 mars 1941), toutes deux écrivaines, se rencontrèrent en 1923, lors d'un dîner chez un ami commun, Clive Bell. Très vite, leur amitié se transforma en liaison amoureuse. Vita, dont l'époux était un diplomate anglais, était souvent affectée à de longs périples hors des îles britanniques. Ces voyages étaient prétextes à des lettres d'amour magnifiques, viscérales, présentant l'autre comme un essentiel vital, dont celle-ci que Vita écrivit après avoir tout avoué à Virginia concernant sa liaison avec Mary Campbell.
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En 1948, un policier rédige une note qui dénonce la distraction d'un contribuable français, un certain… Boris Vian. En effet, l'inoubliable auteur de
L'Écume des jours et de
J'irai cracher sur vos tombes, ayant négligé de payer ses impôts, aurait adressé les deux missives suivantes à son contrôleur des contributions.
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